Por La Felicidad

Emílio Moret, l’un des plus grands noms de la musique cubaine, est né à Encrucijada, Villa Cllara, le 25 novembre 1948 et a étudié au Conservatoire de musique Ignacio Cervantes de La Havane. Il est l’auteur et le compositeur d’environ quatre-vingts morceaux, dont certains font partie du répertoire le plus représentatif des groupes emblématiques dans lesquels il a joué durant ses 53 ans de carrière. C’est avec Nino Rivera, considéré comme el padre de la armonía en el tres , qu’Emilio Moret a affiné son sens musical, en s’imprégnant de ce style aux sonorités exotiques.En 20 ans de carrière au sein du Septeto Habanero, qui a fait connaître le caractère unique du genre sur plusieurs continents. Sa voix chaude et son timbre particulier reflètent l’authenticité du genre sonero, dont il distingue déjà comme l’un des meilleurs musiciens. Avec ce premier disque, Emílio Moret apporte son essence de Sonero dans le timbre qui le caractérise, parcourant les différents rythmes de l’identité musicale cubaine. Dans son indomptable curiosité et son amour pour la musique, il combine l’expérience de plusieurs décennies de chansons avec le même esprit jeune et enthousiaste qui l’a amené de Cuba. Bercé entre le Portugal et le Cap-Vert, il s’est laissé conquérir par la sensation du fado, la guitare des premières heures de Lisbonne, l’âme de la morna et le Cavaquinho du Mindelo de Cesária Évora. Enregistré entre La Havane et Lisbonne, ‘ POR LA FELICIDAD’ titre de l’album, mais également du dernier titre de ce dernier. A été choisi, pour rendre un hommage à la célébration de l’union de trois cultures qui partagent la force de l’amour. Et là où il y a de l’amour, il y a du bonheur (ndlr : felicidad).Sur le titre éponyme, Por La Felicidad, le musicien-compositeur invite Fábia Rebordão et Lucibela à se joindre à lui pour donner vie au morceau qu’il considère comme un hymne au bonheur. Une union aussi improbable que sûre. Trois artistes singuliers, sur un même morceau, qui réunissent à eux, trois continents, trois pays et trois langues. La guitare, maîtresse dans ces trois coins du monde, a aiguisé la créativité d’Emílio Moret. Dans un élan passionné, le Sonero associe le romantisme latino à la complainte du fado et à la nostalgie de la morna.Fábia Rebordao, considérée comme l’une des voix de référence du fado novo, chante les premiers vers de la composition d’Emílio Moret avec une verve de fadiste. Lucibela, la nouvelle voix de la musique traditionnelle cap-verdienne. Une voix sublime qui porte la saveur de la morna à laquelle Emílio s’est abandonné.Entre Cuba, le Portugal et le Cap-Vert, ‘POR LA FELICIDAD’ vous emmène vers un sentiment infini de gratitude envers la vie.