Remedy

Il suffit de s’exposer quelques secondes aux riffs roulants du morceau d’ouverture Tom Cruise Control pour se rappeler que c’est le monde de Gozu, et que nous ne faisons qu’y vivre. Cinq ans après la sortie du monstrueux « Equilibrium », le quatuor de Boston revient avec « Remedy », une sacrée façon de s’assurer que tout le monde se rende compte qu’ils sont peut-être le plus badass des groupes de rock américains, car ils ont tout fait passer au niveau supérieur. Il y a une certaine maturité mêlée à un enthousiasme enfantin pour jouer de la musique, et nous jouons tous mieux maintenant que sur Equilibrium, déclare le chanteur/guitariste Marc Gaffney. Nous avons tous essayé de regarder ce que nous aimons, mais surtout ce que nous n’aimons pas. Jouer de la musique est un cadeau et quand ça devient A Nightmare On Elm St Part 37.3, c’est fini. Le résultat est neuf titres de leur combinaison caractéristique de riffs fuzzy inspirés des années 70, de mélodies vocales grunge riches et accrocheuses et d’une touche de psychédélisme trippant de la vieille école, écrits et joués avec la plus grande passion et le plus grand enthousiasme, éclipsant tout le reste de leur catalogue. Le groupe voulait un album très lourd, orienté vers le groove, avec des refrains à chanter. Nous voulions aussi que le son vous frappe à la poitrine, comme une combinaison à trois, gauche-droite-gauche, comme Micky Ward. Les harmonies et les mélodies sont des éléments que nous avons vraiment examinés et que nous voulions faire briller, et les sons de guitare épais, la basse et la batterie sont passés au crible.