Saadia Jefferson

Saadia Jefferson est un glorieux acte de vandalisme sur les traditions yéménites dirigé par l’inventeur, charpentier, musicien et compositeur Eyal El Wahab. Démontant les paroles, les mélodies et les compositions de chansons folkloriques yéménites, El Khat plonge dans un territoire sonore inexploré mettant à jour l’ancienne culture du Yémen. Utilisant un orchestre d’instruments anciens et nouveaux, dont beaucoup ont été réutilisés à partir d’objets de rebut et transformés en instruments qui sonnent comme des luths et des percussions traditionnels arabes et nord-africains, El Khat, basé à Tel Aviv, a imaginé un timbre indélébile de polyphonie, imprégné d’harmonie, panarabe. braindance.Survolez les morceaux et vous pourrez repérer certaines influences telles que Omar Souleyman et le dabkefolk caractérisé par des chants induisant la transe (Wahed Mozawej), l’orgue éthiopique brûlant de Mulatu Astatke (Ala Jina Nuhayiykum) et les choeurs sans vergogne de Bowie ou McCartney (Balagh Al Achbaab), mais le concept primordial au sein de Saadia Jefferson est le sentiment d’identité d’Eyal, ou son absence, en tant que Yéménite vivant à Tel Aviv.